Les résultats à 3 mois - mi-parcours pour 3 centres

Actualités de l’étude
Les résultats à 3 mois - mi-parcours pour 3 centres

Voici déjà 3 mois que nous avons commencé nos interventions dans le premier groupe d'hôpitaux partenaires.

Pour rappel, 7 services (2 unités de médecine interne, 3 unités de chirurgie et 2 unités de soins intensifs adultes) sont actuellement visités :

  1. au CHUV à Lausanne (3 mois)
  2. à l'hôpital du Valais, site de Sion (3 mois)
  3. à l'hôpital Riviera-Chablais, site de Montreux (3 mois)
  4. à l'hôpital cantonal de Fribourg (2 mois)

Voici donc le bilan global à 3 mois du démarrage de notre phase d'intervention, tous centres confondus, incluant les données collectées depuis le début de nos visites:

  • 2283 dossiers de patients séjournant dans les unités visitées ont été passés en revue
  • 490/2283 (21.5%) recevaient un antibiotique ciblé par notre étude le jour de notre intervention
  • 152/490 (31%) patients ont bénéficié d’une proposition d’optimisation

Les propositions transmises:

  • 68 (43%) arrêts de traitement, dont 11 (6%) pour absence d'indication
  • 35 (21%) désescalades
  • 34 (20%) relais par la voie orale 
  • 10 (6%) changements de la date d'arrêt présumée (raccourcissement de durée du traitement prévu) 
  • 9 (5%) adaptations de dosage
  • 8 (5 %) modifications de spectre (non adaptés à la microbiologie) 
  • 4  (2%) changements d'antibiotique en vue d'une stratégie d'épargne de la molécule prescrite
  • 3 (2%) nécessités d'association à un antibiotique supplémentaier pour compléter le spectre

Depuis le début de la phase interventionnelle, la grande majorité des propositions émises après évaluation des dossiers concerne les durées d'antibiothérapie, régulièrement trop longues par rapport à ce qui est recommandé.

Nous encourageons les médecins à réévaluer de manière quotidienne les traitements antibiotiques, en s'appuyant sur les différentes recommandations en vigueur (voir les ressources).

De plus, rappelons que le recours à un antibiotique empirique à large spectre pour des infections communautaires n'est pas justifié en l'absence de facteurs de risque pour un portage de bactéries résistantes (tels que des traitements antibiotiques ou séjours récents en milieu de soins aigus).

Poursuivons nos efforts dans la course contre l'antibiorésistance!