Quelle est la prise en charge optimale d'une pyélonéphrite à germe résistant?
Quelle prise en charge considéreriez-vous chez une jeune patiente en bonne santé, présentant une pyélonéphrite à E. coli ESBL, résistant à tous les traitements oraux disponibles, sauf à la nitrofurantoïne ?
Administration de nitrofurantoïne orale
Administration de nitrofurantoïne orale
faux : En raison de sa faible pénétration dans les tissus et de son faible taux sanguin, la nitrofurantoïne n'est pas recommandée pour le traitement de la pyélonéphrite.
Poursuite d’un traitement intraveineux hospitalier d’ertapénème pendant 14 jours
Poursuite d’un traitement intraveineux hospitalier d’ertapénème pendant 14 jours
faux : Si l'utilisation d'ertapénème est correcte, il existe actuellement des modalités de traitement compatibles avec une prise en charge ambulatoire (antibiothérapie parentérale ambulatoire), afin d'éviter des durées d'hospitalisation prolongées.
Administration d’une dose d’ertapénème iv puis relai par nitrofurantoïne pour 14 jours
Administration d’une dose d’ertapénème iv puis relai par nitrofurantoïne pour 14 jours
faux : La nitrofurantoïne n'est pas recommandée pour les infections urinaires hautes.
Prise en charge ambulatoire possible par un service d’antibiothérapie parentérale ambulatoire
Prise en charge ambulatoire possible par un service d’antibiothérapie parentérale ambulatoire
vrai : Ce type de structure permet non seulement l'administration d'antibiotiques en ambulatoire par du personnel infirmier, mais également l'auto-administration par des pompes élastomériques, indiquée chez des patients compliant à de telles modalités.